Un collectif pour lutter contre les ondes électromagnétiques en Bretagne

Aux quatre coins de l’Hexagone, des initiatives émanant de particuliers victimes des ondes électromagnétiques contribuent à mettre en lumière un phénomène qui affectent nombre de Français. Ces derniers mois, c’est une bretonne résidant en baie de Douarnenez qui a décidé de créer un collectif d’électrosensibles.

C’est l’hebdomadaire Côté Quimper qui relate au début du mois de septembre cette actualité. Le média s’intéresse à Françoise Cunéo-Vidal, à l’origine d’un collectif de personnes souffrant d’électrosensibilité dans son département. Si les entreprises du numérique ont bénéficié du confinement du printemps dernier, cette femme a à contrario été victime de l’augmentation du flux d’ondes électromagnétiques. Et c’est ce qui l’a incitée à réagir, dans le but de sensibiliser le grand public sur l’hypersensibilité électromagnétique mais également de favoriser l’aménagement de l’espace public.

Au moment où le journaliste publie son papier, déjà 15 personnes avaient rejoint Françoise dans son combat. Mais elles sont sans nul doute bien davantage à souffrir de ce phénomène à l’échelle du département Si on estime qu’il y a 3,3 millions d’hommes et de femmes concernés par cette pathologie dans notre pays, on compterait ainsi plus de 30 000 finistériens électrosensibles.

Des simples rougeurs aux étourdissements en passant par les troubles digestifs et les nausées : ils sont susceptibles de ressentir une multitude de symptômes et ne sont pas forcément conscients de leur origine.

Pour prévenir ces différents méfaits, Françoise Cunéo-Vidal a nécessairement dû s’adapter et notamment éviter de se rendre dans des lieux où les ondes sont omniprésentes à l’image du cinéma.

Son collectif aimerait obtenir des aménagements qui favorisent les conditions de vie des personnes électrosensibles, dont l’interruption du wifi à la piscine une demi-journée par semaine.

En Bretagne, parmi les associations et collectifs qui oeuvrent pour aider les personnes souffrant d’électro hyper sensibilité, on distingue l’association “Les citoyens éclairés” présidée par Danièle Bovin.

Compteurs Linky : des plaignants électrosensibles remportent une bataille

Les nombreux plaignants opposés au compteur Linky n’ont pas vu leur demande satisfaite, en effet ils ont été déboutés par la justice et devront s’accommoder du dispositif si polémique installé par Enedis. En revanche, une petite partie d’entre eux vont bénéficier de la pose d’un filtre les protégeant des champs électromagnétiques.

Un filtre pour limiter la propagation des ondes

206 requérants avaient saisi en mars le juge des référés du tribunal de grande instance de Bordeaux, réclamant l’arrêt du déploiement ou le retrait de l’appareil, invoquant notamment des raisons de santé. Le 26 avril dernier, ils ont été déboutés néanmoins 13 d’entre deux reconnus comme électrosensibles ont gagné une petite bataille. Ces personnes qui avaient présenté des certificats médicaux faisant état de symptômes liés aux effets des ondes pourront obtenir la pose d’un filtre chargé d’empêcher leur propagation au sein de leur habitation.

La réaction d’Enedis

L’avocat de ces plaignants s’est réjoui de cette décision tout en regrettant le fait qu’elle [n’interdise pas la pose] de ces “compteurs intelligents”. Il a notamment fait écho au jugement rendu à Toulouse un mois plus tôt, autorisant cette fois-ci 13 personnes électrosensibles à refuser la pose de ce dispositif à leur domicile. Si la filiale d’EDF a bien l’intention de faire appel de la décision du tribunal de Bordeaux, elle n’a pas occulté les potentielles conséquences néfastes de cette affaire sur son image. “Toutes les mesures réalisées par les organismes indépendants mettent en évidence des niveaux de champs électriques et magnétiques très largement inférieurs aux limites réglementaires” a-t-elle indiqué, tout en précisant que les compteurs incriminés n’étaient pas à l’origine de “plus d’effet significatif que d’autres objets du quotidiens” dont le wi-fi ou les prises de téléphones mobiles.

Le smartphone pourrait augmenter le risque de fausse couche

Les dangers encourus par les femmes enceintes qui continuent de fumer ou de consommer de l’alcool sont connus depuis de nombreuses années. En revanche, les conséquences des nouvelles technologies sur la gestation sont beaucoup moins médiatisées.

Une étude sur près de 1 000 femmes enceintes

Des scientifiques américains ont révélé que ces publics pouvaient davantage faire l’objet d’une interruption précoce de la gestation à cause du rayonnement émis par les téléphones mobiles. On doit cette découverte à la Kaiser Permanente Division of Research d’Oakland. Les chercheurs californiens de cette organisation ont réalisé une étude portant sur 913 femmes à différentes stades de la grossesse. Ils ont constaté que les femmes qui présentaient un niveau élevé d’exposition aux radiations avaient 48% de chances supplémentaires d’effectuer une fausse couche. Pour déterminer ce chiffre, toutes les participantes étaient dotées d’un EMDEX Lite, appareil permettant de mesurer l’exposition aux rayonnements de champs magnétiques provoqués par des équipements tels que les smartphones, les PC portables et les dispositifs Bluetooth.

20% de fausse couche

Les scientifiques à l’origine de cette étude ont toutefois indiqué que davantage de recherches devaient être entreprises pour évaluer avec pertinence les risques qu’encouraient les futures mères exposées aux rayonnement électromagnétiques. Chaque année, environ un grossesse sur cinq donnerait lieu à une fausse couche.

Compteur Linky et ondes électromagnétiques : la première victoire pour des électrosensibles

linky ondes santé

Les problèmes d’électrosensibilité font l’objet d’une médiatisation à géométrie variable. De plus, les papiers qui traitent de ce sujet évoquent presque systématiquement les effets dévastateurs sur certains publics. Cette fois-ci, la prévention semble avoir gagné.

Au mois de mars dernier, l’électro-sensibilité a été mise en lumière à la suite d’une décision de justice en Haute-Garonne. Un jugement en faveur de personnes souffrant d’EHS qui s’opposaient à l’installation d’un compteur Linky. Cet appareil suspecté de générer de nombreuses ondes n’aura pas raison des 13 plaignants qui, preuves médical à l’appui, ont démontré que des équipements de ce genre pouvaient largement nuire à leur santé.

Parmi ces personnes, on distingue une aveyronnaise qui n’avait aucun échappatoire possible lorsqu’elle résidait en ville. Cette mère quadragénaire a pu trouver un havre de paix à la campagne et s’épargner les multiples symptômes dont elle était victime. Des troubles du sommeil aux contractures musculaires et maux de tête, en passant par la perte de concentration : son quotidien demeurait visiblement très contraignant avant son déménagement, d’après son témoignage relaté sur Ladepeche.fr. Outre ce jugement, elle a réussi à faire reconnaître sa  maladie par la Maison départementale des handicapés de l’Aveyron et ainsi toucher une pension.

La 5G nocive pour la santé ? Un expert en radiation n’en a aucun doute !

5G et la santé

Une pétition contre la 5G et les dégâts qu’elle engendrerait sur la santé

Le nom d’Arthur Robert Firstenberg ne vous dit pas grand chose ? Cet auteur et activiste américain s’intéresse au rayonnement électromagnétique, il n’a pas pu terminer son cursus en médecine à cause selon lui du syndrome EHS. D’après le natif de Brooklyn, le très haut débit pourrait être un facteur de développement du cancer chez l’homme et les animaux ainsi qu’un facteur d’intensification des symptômes de l’hypersensibilité électromagnétique. Avec la démocratisation progressive de la 5G dans plusieurs pays occidentaux, il a de quoi s’inquiéter !

Pour éviter une catastrophe sanitaire, il a lancé une pétition afin de demander à l’OMS, l’UE et les Nations Unies de “mettre un terme urgent au développement de la 5G“. A l’heure où nous rédigeons ces lignes, celle-ci a par plus de 53 900 personnes dont un certain nombre de professionnels de santé.

La 5G en France et dans l’UE

Cette année, plusieurs sites pilotes 5G “grandeur nature” devraient être ouverts dans l’hexagone.  S’ajoute à cela le lancement de la procédure d’attribution des fréquences après la définition des modalités d’attribution. En 2020, au moins une ville par Etat-Membre devra proposer cette technologie et les grandes agglomérations devront faire de même à l’horizon 2025. Avec l’annonce du lancement prochain de Stadia, le service de Cloud Gaming de Google mise également sur la progression du très haut débit pour offrir aux consommateurs les meilleures conditions de jeu en mobilité.

Ondes : ce que vous devez savoir sur le danger des téléphones portables

Chaque fois que votre mobile est allumé, il émet des champs électromagnétiques potentiellement nocifs pour votre santé. Les effets secondaires possibles peuvent aller d’un sommeil perturbé à des changements dans l’ADN. Le problème bien entendu c’est que dans la vie morderne, la plupart des gens ne peuvent pas fonctionner sans leur téléphone portable. Mais vous pouvez néanmoins adopter quelques principes de précaution afin de vous protéger.

Le danger des ondes sur un portable

Lorsque vous tenez votre téléphone portable à votre oreille, 10 % à 80 % du rayonnement du téléphone pénètre d’environ 5cm dans votre cerveau. Chez les enfants, la pénétration est encore plus profonde. Certaines études ont montré que les téléphones cellulaires tenus près de la tête peuvent causer des changements d’ondes cérébrales chez 70 % des gens. Le danger potentiel est si largement accepté que des compagnies d’assurance aux États-Unis commencent à exclure la couverture des blessures liées à l’exposition au rayonnement des téléphones sans fil.

Ces blessures potentielles peuvent aller des maux de tête et d’une vision floue jusqu’au cancer :

  • Maux de tête
  • Dommages génétiques
  • Système immunitaire affaibli
  • Cancers, y compris les tumeurs cérébrales et le mélanome
  • Rupture de la barrière hémato-encéphalique
  • Réduction de la mélatonine
  • Interférence avec les stimulateurs cardiaques
  • Perte de mémoire
  • Changements dans l’activité électrique du cerveau
  • Stress cardiovasculaire
  • Fatigue
  • Problèmes oculaires

Les écouteurs, casques et les fonctions haut-parleurs permettent de tenir l’appareil à distance de votre cerveau, mais ils n’éliminent pas le danger absolu. Chaque fois que l’appareil est allumé, les téléphones cellulaires émettent un rayonnement électromagnétique – même en mode veille et peu importe s’ils sont portés à la ceinture, dans les poches ou les sacs à main – ou s’ils sont placés sur la table devant vous.

Comprendre le rayonnement électromagnétiques des mobiles

Les téléphones cellulaires émettent deux types de champs électromagnétiques – le rayonnement électromagnétique micro-ondes de l’antenne et d’autres ondes provenant du téléphone lui même. Les deux peuvent présentés un danger potentiel.
20 à 80% du rayonnement de l’antenne d’un téléphone pénètre jusqu’à 5 cm dans le cerveau de l’adulte. Les téléphones cellulaires peuvent avoir des effets thermiques (qui chauffent les tissus biologiques) ainsi que des effets non thermiques (affectant les fréquences naturelles des champs électromagnétiques). Des études ont montré que les personnes qui dorment avec un téléphone cellulaire près de leur lit ont un sommeil paradoxal faible, ce qui peut entraîner des troubles de l’apprentissage et de la mémoire. Les effets à long terme restent à voir. Lorsque le signal du téléphone cellulaire est maintenu à côté de la tête, les ondes cérébrales sont modifiées dans 70 % des cas. De nombreuses compagnies d’assurance sont tellement alarmées par les preuves qu’elles excluent maintenant de leur prestations de remboursement les problèmes de santé liés au rayonnement des téléphones cellulaires. La plupart des neurochirurgiens limitent l’utilisation de leur téléphone cellulaire et conseillent aux patients de ne jamais les tenir à l’oreille.

Quebec : une initiative pour protéger les enfants des ondes

Au Québec, un député a déposé à l’assemblée nationale une pétition en faveur d’une instauration de mesures d’accommodement pour les enfants sensibles aux ondes électromagnétiques.

Cette initiative que l’on doit à M. Simon Jolin-Barrette a été saluée par le rassemblement électrosensibilité Québec (RESQ). Les 1 113 signataires s’inquiètent notamment du déploiement du Wi-fi dans les écoles de la province et des effets qu’ont les ondes électromagnétiques sur les enfants à savoir par exemple des maux de tête, des problèmes de sommeil et plus grave des nausées et des symptômes cardiaques. Par ailleurs, ils évoquent les études qui font le lien entre des difficultés d’apprentissage connues par des élèves et les rayonnements électromagnétiques.

RESQ loue les décisions et les postures adoptées par des autorités publiques à l’étranger. Ce sont notamment l’interdiction du Wi-fi dans les garderies en France et les recommandations du Département de la Santé publique de la Californie portant sur l’usage prudent du téléphone mobile. Selon RESQ, les accommodements réclamés par les signataires “contribueront à préserver la santé des générations à venir”.

Témoignage d’une électrosensible

Nous relayons un nouveau témoignage d’une mère de famille qui vit très difficilement au quotidien l’exposition aux ondes électromagnétiques. Il s’agit plus précisément d’un témoignage d’un conjoint d’une personne électrosensible.

Cette femme s’est intéressée à la littérature scientifique consacrée aux ondes et leurs impacts sanitaires. Elle a notamment parcouru le livre “Ces ondes qui nous entourent” écrit par Martin Blank, un professeur qui a appelé l’OMS à affirmer une position plus stricte à l’encontre des champs électromagnétiques et à encourager “l’application de mesures de précautions et à éduquer le public quant aux risques qu’ils représentent”.

Cette personne électrosensible qui a préféré garder l’anonymat ne s’arrête pas à la lecture consacrée à ces problématiques, elle a aussi adapté son mode de vie à sa sensibilité très prononcée aux ondes. Un technicien s’est rendu à son domicile pour repérer et éliminer les sources émettrices des ondes. Son action a notamment permis de supprimer l’électricité sale, l’interférence de haute fréquence.

Cette mère de famille s’est par ailleurs équipée d’un linge de protection et d’appareils capables de mesurer les niveaux d’émission dans une habitation.

Malgré tout, ce couple a vu son quotidien totalement bouleverser. Ils ne peuvent plus fréquenter tous les lieux où ils aimaient se rendre par le passé. Cette électrosensibilité a également un impact sur leurs relations amicales et celles qu’ils entretiennent avec leur famille. Ils ne peuvent plus se rendre chez leur fille qui vit en centre-ville et doivent demander à leurs amis de débrancher certains appareils qui sont sources importantes d’émissions d’ondes, sous peine de ressentir des malaises physiques ou psychologiques. En parallèle, cette maladie entache aussi les rapports du couple, son conjoint qui ne ressent pas les symptomes a parfois des difficultés à concevoir les problèmes que vit sa femme.

De vrais symptômes mais des causes encore inexpliquées

Comme l’explique le biologiste Yves Le Dréan dans une récente conférence, les symptômes des électrosensibles sont bien présents et les maux de ces personnes bien concrets. En revanche selon Yves Le Dréan, lorsque l’on place en situation “à l’aveugle” une personne électrosensible, c’est à dire quand le patient ne peut pas savoir si des ondes sont actuellement propagées dans la pièce ou non, cette dernière ne démontre pas de réaction en accord avec l’exposition. En d’autres termes la relation entre l’exposition réelle aux ondes et le ressenti des symptômes peine encore à être démontrée cliniquement.

Ondes électromagnétiques : pas d’effets cancérigènes avérés selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a publié un nouveau rapport le 8 juillet dernier. L’exposition aux ondes électromagnétiques n’a pas d’effets cancérigènes avérés selon elle, néanmoins elle préconise aux adultes une utilisation modérée des appareils dont les smartphones et conseillent aux parents d’éloigner ces équipements des enfants en bas-âge.

L’information essentielle du rapport est plutôt rassurante. Ses rédacteurs estiment que les données existantes “ne permettent pas de conclure à l’existence ou non d’effets chez l’enfant sur le comportement, les fonctions auditives, le développement, le système reproducteur ou immunitaire, ni d’effets cancérogènes”. Cependant, ils ont constaté des conséquences négatives chez les personnes qui utilisent de façon intensive leurs téléphones mobiles. Ces appareils peuvent effectivement avoir des effets négatifs sur le bien-être en favorisant l’anxiété, le stress et des troubles du sommeil.

Les plus jeunes sont les plus vulnérables et cette tendance s’explique facilement. L’exposition est plus dangereuse “du fait de leurs différences morphologiques et anatomiques” d’après Olivier Merckel qui exerce en tant que chef de l’évaluation du risque lié aux nouvelles technologies pour l’Anses. Et malheureusement, le manque de littérature en la matière conduit à la plus grande des vigilances. Ce scientifique affirme qu’’il n’y a pratiquement pas d’études disponibles pour les enfants”.

L’agence sanitaire conseille ainsi de “retarder l’âge de la première utilisation”. Tous les terminaux tactiles ne sont pas sur le même pied d’égalité. “Nous avons des interrogations sur les tablettes, notamment celles qui fonctionnent non pas en wifi mais en 3G ou 4G” selon Olivier Merckel.

Par ailleurs, l’Anses encourage l’évolution des conditions de mesures afin qu’elles soit en plus en phase avec les conditions réelles d’utilisation.

Li-Fi : une nouvelle solution contre la pollution électromagnétique ?

Le Li-si serait-elle la technologie inoffensive qui va se démocratiser ? Ce procédé utilise la lumière comme moyen de transmission de données. Ce sont les centaines de millions de clignotements qui ont la faculté de transférer des données jusqu’à 1 Gbit/seconde.

Les avantages de cette innovation technologie sont multiples. Elle donnera la possibilité de se géolocaliser sans GSM ni Wifi à l’intérieur des bâtiments. Les ondes optiques ne sont pas capables de traverser les murs, ces réseaux seront ainsi plus faciles à sécuriser. Par ailleurs, elle ne génère pas d’interférence avec les ondes radio et elle repose sur une bande de fréquences entièrement libre.

Cependant, cette technologie n’est pas dénuée de contraintes. La lumière doit fonctionner en permanence et le dispositif doit être maintenu dans son champ. Aucun obstacle ne doit perturber la transmission. Plus grosse limite encore, on ne trouve aucun terminal compatible Li-fi sur le marché. Les composants sont matures mais les particuliers ne devraient pas avoir accès à cette technologie avant au mieux 2018.

Les professionnels expérimentent en revanche le dispositif et suscitent la curiosité du public. L’hypermarché Carrefour a introduit le Li-fi dans une de ses enseignes à Lille afin d’aider ses clients à se repérer plus facilement dans le magasin. Dans le sud-ouest de la France, un hôpital a adopté cette technologie dans un service d’Urgence. Ses agents peuvent accéder aux dossiers des patients grâce au réseau.

Cancer du cerveau et téléphone portable

Des chercheurs australiens se sont intéressés à l’évolution du nombre de cancers cérébraux ces trois dernières décennies, en tenant compte de la démocratisation des téléphones mobiles.
Les conclusions de leur étude parue dans The international journal of cancer epidemiology paraissent plutôt rassurantes. Ces scientifiques rapportent en effet que la fréquence des cancers du cerveau n’a pas augmenté entre 1982 et 2012 en Australie.

Ils ont comptabilisé il y a 4 ans 8,7 cas pour 100 000 hommes et 5,8 cas pour 100 000 femmes. Ce sont plus de 34 000 tumeurs cérébrales qui ont été diagnostiquées dans ce pays dont 20 000 chez les hommes. Certains scientifiques alarmistes avaient pourtant estimé que l’usage du mobile augmentait la fréquence des cancers cérébraux de 50 %. Si on se réfère à leurs estimations, le nombre de tumeurs pour 100 000 habitants devrait s’élever à 11,7 pour les hommes et 7,7 chez les femmes

L’unique hausse constatée a été perçue chez les personnes âgées de plus 70 ans. Cette tendance s’explique avant tout par l’amélioration du diagnostic qu’à un réel impact des téléphones portables.
“Notre étude suit celles déjà publiées aux États-Unis, en Angleterre, dans les pays nordiques et en Nouvelle-Zélande, où aucune confirmation de l’hypothèse “les téléphones portables causent le cancer” n’a pu être trouvée” a expliqué Simon Chapman, le professeur en santé publique et premier auteur de l’étude. “C’est étonnant, les gens continuent à fumer mais ils ont peur de leur téléphone portable” a ajouté Catherine Hill, épidémiologiste du cancer à l’Institut Gustave-Roussy.

“L’illusion d’une absence de résultats” selon l’association Robins des toits

L’association française de défense des intérêts des consommateurs exposés aux ondes estime que l’étude manque de “données sur l’utilisation individuelle de la téléphonie mobile et les résultats”. Un premier point qui ne permettra pas selon l’organisme de conclure sur l’incidence exaxte de cancers du cerveau “survenus avant et après l’introduction de la téléphonie mobile en Australie”. S’ajoute à cette critique le type d’appareils dont les australiens sont équipés et qui ont évolué avec le temps, en commençant en 1987 par des téléphones analogiques et non numériques, n’exposant pas l’utilisateur à des ondes à très basses fréquences.

L’association pointe également du doigt le conflit d’intérêt possible entre l’auteur de l’étude, Simon Chapman, et l’industrie de la téléphonie, ou tout du moins son penchant favorable envers ce type de technologie pour avoir écrit plusieurs livres à ce sujet.

Enfin l’organisme français explique que “pour se faire une idée réelle de l’incidence du cancer liée à l’utilisation de la téléphonie mobile depuis son origine, il faudra privilégier les études prenant en compte l’usage du téléphone portable selon les individus”.