Quebec : une initiative pour protéger les enfants des ondes

Au Québec, un député a déposé à l’assemblée nationale une pétition en faveur d’une instauration de mesures d’accommodement pour les enfants sensibles aux ondes électromagnétiques.

Cette initiative que l’on doit à M. Simon Jolin-Barrette a été saluée par le rassemblement électrosensibilité Québec (RESQ). Les 1 113 signataires s’inquiètent notamment du déploiement du Wi-fi dans les écoles de la province et des effets qu’ont les ondes électromagnétiques sur les enfants à savoir par exemple des maux de tête, des problèmes de sommeil et plus grave des nausées et des symptômes cardiaques. Par ailleurs, ils évoquent les études qui font le lien entre des difficultés d’apprentissage connues par des élèves et les rayonnements électromagnétiques.

RESQ loue les décisions et les postures adoptées par des autorités publiques à l’étranger. Ce sont notamment l’interdiction du Wi-fi dans les garderies en France et les recommandations du Département de la Santé publique de la Californie portant sur l’usage prudent du téléphone mobile. Selon RESQ, les accommodements réclamés par les signataires “contribueront à préserver la santé des générations à venir”.

Le Royaume-Uni relativise le risque lié à l’usage du téléphone portable

La recherche contre le Cancer au Royaume-Uni informe les internautes sur les éventuels dangers liés à l’usage des mobiles. La vente de ces appareils a explosé depuis les années 80. Si les téléphones mobiles augmentent le risque de tumeurs cérébrales, de plus en plus de personnes devraient ainsi en développer.

Malgré les craintes partagées par une partie de la population et de la communauté scientifique, le nombre de tumeurs cérébrales n’a pas réellement augmenté de manière significative. Selon le centre de recherche sur le cancer au Royaume-Uni le pourcentage d’hommes et de femmes souffrant de ce problème n’a pas vraiment évolué ces dernières décennies dans le pays.

Par ailleurs, la légère augmentation qui a été constatée pourrait s’expliquer par une meilleure collecte de données. Il faut tout de même nuancer le constat que l’on réalise aujourd’hui, les tumeurs cérébrales peuvent prendre du temps à se développer, par conséquent la prévalence des tumeurs du cerveau est susceptible de s’accroître à l’avenir.

Aucune donnée concrète n’explique à ce jour comment les téléphones mobiles pourraient être à l’origine de cancers. Les radiofréquences émises et transmises demeurent très faibles selon cet organisme britannique. La radiation n’est pas assez puissante pour impacter l’ADN et n’a pas la faculté de provoquer directement un cancer.

Par ailleurs en 2012, un rapport indépendant a conclu qu’il n’y avait aucune preuve démontrant qu’une exposition aux radiofréquences, dont celles des téléphones mobiles, qui avait le potentiel de nuire à la santé d’une personne.

Le Royaume-Uni se conforme à un ensemble de normes internationales de sécurité, qui limitent le nombre de rayonnement électromagnétique auquel peut être exposé une personne.