Association Robin des Toits

http://www.robindestoits.org/
http://www.robindestoits.org/

L’association Robin des Toits fondée en 2004 a pour objet d’assister et de fédérer tous celles et ceux qui ont pour objectif de veiller à la sécurité des populations exposées aux nouvelles technologies de télécommunications sans fil.

Elle présente dans le détail ses missions sur son site web et les internautes intéressés par ce sujet ont accès à de nombreuses informations, comme les preuves du danger pour la santé des différents terminaux que nous utilisons au quotidien, ainsi que des précautions à prendre pour limiter les risques.

Robin des Toits alerte notamment sur les conséquences néfastes de l’utilisation des téléphones mobiles sur la santé de la mère enceinte et de son foetus. Elle référence des articles consacrés à cette problématique dans les médias français. Les internautes ont l’occasion de s’informer sur les différentes études et rapport parus sur les effets biologiques et sanitaires des ondes “types téléphonie mobile”.

Par ailleurs, l’association met en lumière les collusions et conflits d’intérêts qui dominent entre les différents protagonistes (scientifiques, médias, pouvoirs publiques…)
On peut également découvrir sur le site internet de Robin des Toits les réglementations en vigueur, les projets et les propositions de loi sur les technologies mobiles.

L’association ne se limite pas à un rôle informatif sur les dangers existants. Ses équipes rapportent les bonnes pratiques pour se protéger et protéger autrui des effets biologiques et sanitaires des émissions de type téléphonie mobiles.

Le Royaume-Uni relativise le risque lié à l’usage du téléphone portable

La recherche contre le Cancer au Royaume-Uni informe les internautes sur les éventuels dangers liés à l’usage des mobiles. La vente de ces appareils a explosé depuis les années 80. Si les téléphones mobiles augmentent le risque de tumeurs cérébrales, de plus en plus de personnes devraient ainsi en développer.

Malgré les craintes partagées par une partie de la population et de la communauté scientifique, le nombre de tumeurs cérébrales n’a pas réellement augmenté de manière significative. Selon le centre de recherche sur le cancer au Royaume-Uni le pourcentage d’hommes et de femmes souffrant de ce problème n’a pas vraiment évolué ces dernières décennies dans le pays.

Par ailleurs, la légère augmentation qui a été constatée pourrait s’expliquer par une meilleure collecte de données. Il faut tout de même nuancer le constat que l’on réalise aujourd’hui, les tumeurs cérébrales peuvent prendre du temps à se développer, par conséquent la prévalence des tumeurs du cerveau est susceptible de s’accroître à l’avenir.

Aucune donnée concrète n’explique à ce jour comment les téléphones mobiles pourraient être à l’origine de cancers. Les radiofréquences émises et transmises demeurent très faibles selon cet organisme britannique. La radiation n’est pas assez puissante pour impacter l’ADN et n’a pas la faculté de provoquer directement un cancer.

Par ailleurs en 2012, un rapport indépendant a conclu qu’il n’y avait aucune preuve démontrant qu’une exposition aux radiofréquences, dont celles des téléphones mobiles, qui avait le potentiel de nuire à la santé d’une personne.

Le Royaume-Uni se conforme à un ensemble de normes internationales de sécurité, qui limitent le nombre de rayonnement électromagnétique auquel peut être exposé une personne.

Téléphone portable et cancer du cerveau

Une étude parue en mai 2014 dans la revue scientifique “Occupational and Environnemental Medecine” [1] rapporte un risque accru de développer une tumeur au cerveau chez les personnes qui utilisent leur téléphone mobile de manière intensive.

Des chercheurs de l’Institut de santé publique d’épidémiologie et de développement (Isped) de l’Université de Bordeaux se sont intéressés pendant plusieurs années aux comportements de personnes atteintes de tumeurs cancéreuses, résidant dans les départements de l’Hérault, de la Manche, de la Gironde et du Calvados. Ils ont associé un risque supérieur à la moyenne de développer des gliomes et des méningiomes chez les hommes et les femmes se servant de leur mobile en mode appel plus de 15 heures par mois, soit environ une demi-heure au quotidien.

Le médecin épidémiologiste qui a participé à cette étude indique que “le risque de contracter un gliome est multiplié par deux pour les utilisateurs de longue durée d’un téléphone portable”.
L’Institut national de prévention et d’éducation (Inpes) n’écarte pas la possibilité d’effets biologiques à long terme “particulièrement dans le cas d’utilisateurs intensifs”.

Janine Le Calvez, présidente de l’association Priartem (Pour une réglementation des implantations d’antennes-relais de téléphonie mobile) fondée en 2000, estime qu’il s’agit d’une preuve supplémentaire démontrant la nécessite de lancer “de réelles mesures de protection de la population”.

Le Ministère de la Santé recommande notamment l’utilisation du kit mains libres et invite la population à limiter les conversations trop longues afin d’éviter les périodes d’exposition.


[1] Occup Environ Med. 2014 Jul;71(7):514-22. doi: 10.1136/oemed-2013-101754. Epub 2014 May 9.
Mobile phone use and brain tumours in the CERENAT case-control study.

L’association PRIARTEM se bat contre l’implantation des antennes relais

L’association PRIARTéM (Pour Rassembler, Informer et Agir sur les Risques liés aux Technologies Électromagnétiques) a été fondée en 2000. Ses membres veillaient initialement à ce que l’implantation des antennes-relais de téléphonie mobile n’ait pas de conséquences sur la santé des Français. Elle s’est ensuite aussi préoccupée des problématiques liées aux diverses technologies de communication sans fil dès 2004.

PRIARTéM s’est ainsi engagée à mener diverses missions pour préserver les intérêts et la santé de tous. Les actions qu’elle entreprend doivent d’une part imposer aux pouvoirs publics et aux opérateurs de téléphonie mobile l’application du principe de précaution lors de la sélection des implantations des antennes-relais. D’autre part, l’association encourage l’instauration d’une réglementation adaptée et ambitionne de devenir un centre d’informations dans le domaine de la téléphonie mobile et des radiofréquences. Par ailleurs, PRIARTéM incite la population à utiliser les systèmes câblés et filaires au dépend des équipements et applications sans fil.

Les personnes souhaitant devenir adhérant à l’association doivent remplir le bulletin mis à disposition sur le site internet. Cette démarche est une contribution à l’action de PRIARTéM et elle permet à chaque membre de s’informer de façon plus approfondie sur les enjeux et les risques.

Les actualités présentées sur la vitrine virtuelle de l’association sont notamment classées par thème. Les internautes ont l’occasion de lire des articles consacrés à la gestion des risques, et aux actions judiciaires, mais aussi de s’informer sur les symptômes causés par les ondes électromagnétiques regroupées sous la pathologie reconnue de l’hyperélectrosensibilité.

Ondes de téléphones portables : étude des effets à long terme

Cosmos est le nom d’une étude internationale portant sur une génération de personnes destinée à connaître les potentiels effets à long terme sur la santé de l’utilisation des téléphones mobiles et des autres technologies sans fil.

Pour cette étude, la génération désigne un groupe d’individus qui utilisent quotidiennement un téléphone mobile. Il s’agit environ de 290 000 hommes et femmes issus de cinq pays européens. La plus grande partie des participants est originaire du Royaume-Uni (105 000 personnes ), les deuxième et troisième plus grands représentants de cette étude sont respectivement les Pays-Bas et la Suède avec 90 000 et 50 000 individus. La France va également y participer à l’avenir.

Cette étude devrait permettre de lever les doutes sur les éventuels effets sur la santé associés à la technologie sans-fil. La recherche est soutenue par plusieurs grandes organisations comme le Groupe consultatif britannique sur les rayonnements non ionisants (AGNIR), le ministère de la Santé britannique et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Au Royaume-Uni, c’est l’Imperial College of London qui est chargée de diriger l’étude Cosmos. Elle est financée dans ce pays par l’industrie et le gouvernement.

Un groupe d’experts indépendants avait appelé de ses voeux le lancement d’une étude de ce type dès l’année 2000. Il s’agissait de chercheurs à l’origine d’un travail de recherche sur l’impact sanitaire de la téléphonie mobile, intitulé le Mobile Telecommunications and Health Research Programme (MTHR).

Seront notamment analysés les risques de cancers, les tumeurs cérébrales, les troubles neurologiques et les évolutions de certains symptômes dans le temps comme les maux de têtes et les troubles de sommeil.

Plus d’infos sur ukcosmos.org (en anglais)