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Électrosensibilité : la France avance

Dans un rapport publié en mars dernier, l’ANSES a reconnu la réalité des troubles dont les personnes intolérantes aux ondes électromagnétiques font l’objet. Juste avant l’été, différents acteurs dont l’association Robin des toits ont évoqué les recommandations formulées dans ce document et ont fait le point sur les actions à mener au quotidien

La France compterait selon les prévisions de l’Anses (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) approximativement 3,3 millions d’hommes et de femmes souffrant de sensibilité exacerbée aux ondes électromagnétiques. Quand bien même “les douleurs et la souffrance formulées par les personnes se déclarant EHS correspondent à une réalité vécue”, il n’existe selon les experts de l’Anses “aucune preuve expérimentale solide ne permet actuellement d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits”.

De la simple fatigue aux maux de tête en passant par des troubles de l’attention : les personnes concernées sont affectées de multiples façons et à des degrés variables. La difficultés pour les scientifiques résident notamment dans la variété des radiofréquences et des champs électromagnétiques potentiellement responsables de ces symptômes.

A la fin du mois de mai, une réunion s’est tenue au sein de l’office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Les représentants de l’association PRIARTEM et de l’Agence nationale des fréquences à Robins des toits ont notamment salué la qualité du rapport de l’Anses et ont souligné l’intérêt de l’expérimentation d’un protocole de prise en charge réalisée à l’hôpital Cochin.

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