Depuis 2003, les telephones portables vendus en France doivent comporter une valeur DAS inférieure à 2 W/Kg au niveau du haut du corps et de la tête.
La réglementation actuelle encadre les niveau de radiofréquences émis par les téléphones mobiles et les antennes relais. C’est l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) qui se charge de l’évaluation du niveau d’exposition de la population française aux champs électromagnétique émis par les stations émettrices fixes.
Quant aux rayonnements émis par les téléphones cellulaires, il s’agit de laboratoires qui se conforment aux procédures de tests du DAS édictées par le CENELEC (Comité européen de normalisation électrotechnique).
L’indice DAS (pour Débit d’Absorption Spécifique) désigne le niveau de radiofréquences générées par les téléphones lorsqu’ils fonctionnent à pleine puissance. La puissance s’exprime en watts par kilogramme de tissu et elle ne doit pas dépasser 2 W/kg au niveau du tronc et de la tête. Le DAS est systématiquement mesuré par les opérateurs et les fabricants des appareils disponibles dans le commerce. L’indice doit forcément figurer dans la documentation rédigée par les fabricants de mobiles.
Les radiofréquences ont des effets thermiques inoffensifs par la santé, puisque les ondes sont absorbées par les tissus superficiels. Des interrogations demeurent en revanche quant aux conséquences des effets non thermiques. Des précautions d’usage ont été publiées en 2003 et elles sont toujours d’actualité. Il faut privilégier l’utilisation du kit mains libre et essayer tant que faire se peut de communiquer dans de bonnes conditions de réception.
Par ailleurs, certains publics sont plus exposés aux risques et doivent être encore plus vigilants. Les femmes enceintes doivent éloigner leur téléphone du foetus, tout comme les porteurs d’implant électronique de type simulateur cardiaque qui ont intérêt de maintenir une distance minimale de 15 cm entre leur téléphone et l’appareil implanté afin d’éviter tout risque d’interférence.