Deux médecins suisses ont cherché à documenter des anomalies objectives chez des patients présentant une hypersensibilité électromagnétique. Ils ont fait passer une iRM cérébrale fonctionnelle à 10 personnes électro-hypersensibles et ont constaté des résultats anormaux chez l’ensemble des sujets. Les chercheurs précisent bien que les études IRM régulières de ces patients ne montraient aucune particularité.
L’IRM comme aide à l’évaluation
Les auteurs recommandent la réalisation d’IRM fonctionnelles pour aider au diagnostic lors de l’évaluation d’un patient prétendant être électrohypersensible. Par ailleurs, ils affirment que certains antécédents comme une blessure à la tête et une exposition à des produits chimiques neurotoxiques telles que les moisissures sont des facteurs susceptibles de rendre un patient plus vulnérable à l’hypersensibilité électromagnétique.