L’isolement est l’un des effets dévastateurs qu’engendre l’électrosensibilité. Heureusement, des personnes touchées par ce phénomène prennent de plus en plus l’initiative de se regrouper et de mettre en lumière les difficultés qui empoisonnent leur quotidien.
La création du collectif Ly’Ondes en 2017 illustre cette tendance, il doit notamment permettre à ces personnes de se sentir moins seules et de les informer sur les ondes électromagnétiques et leurs effets sur les sujets ayant une limite de tolérance très faible.
Monique Jacques, qui réside à Sathonay-Village, compte parmi les rhodaniens électrosensibles. Elle fait état d’acouphènes, de douleurs musculaires et d’épuisement général. Forcée à mettre un terme à son activité, elle a pris plusieurs dispositions pour rendre son quotidien plus supportable dont le port de “vêtements spécifiques blindés”. Dans la région lyonnaise, Sylvie Perraud et Laurent Bernard, font aussi partie des personnes qui souffrent de multiples symptômes dont des fourmillements dans les bras ainsi que des maux de tête.
Comme tous les hommes et femmes touchés par l’électrosensibilité, ils sont invités à faire vivre le collectif Ly’Ondes. On trouve sur le site internet de l’organisation des conseils pour diminuer les symptômes à l’intolérance : il s’agit notamment de l’éloignement de tous les appareils électriques autour du lit et le bannissement des objets connectés dans l’habitation.