Les champs électromagnétiques à hautes fréquences des téléphones mobiles auraient un impact négatif sur le développement de la mémoire dans certaines zones du cerveau. Ce sont les conclusions d’une étude réalisée par l’Institut suisse de santé publique et tropicale (Swiss TPH), parue le 23 juillet dernier dans la revue à comité de lecture Environmental Health Perspectives.
Les champs électromagnétiques à hautes fréquences des téléphones mobiles auraient un impact négatif sur le développement de la mémoire dans certaines zones du cerveau. Ce sont les conclusions d’une étude réalisée par l’Institut suisse de santé publique et tropicale (Swiss TPH), parue le 23 juillet dernier dans la revue à comité de lecture Environmental Health Perspectives.
Elle porte sur une cohorte baptisée HERMES (Effets sur la santé liés aux téléphones portables) composée de 700 écoliers âgés de 12 à 17 ans. Les chercheurs se sont intéressés à la relation entre l’exposition aux champs électromagnétiques et le développement des performances de mémoire durant une année. Des effets néfastes ont été plus précisément observés sur les performances de la mémoire figurative, principalement localisée dans l’hémisphère du cerveau droit. Une exposition plus forte aux ondes a été constatée chez les adolescents qui se servaient de leur mobile du côté droit de la tête. Ces résultats confirment des données similaires publiées en 2015, qui reposaient néanmoins sur un échantillon deux fois moins important.
L’un des scientifiques a toutefois déclaré que des recherches supplémentaires étaient nécessaires pour exclure l’influence d’autres facteurs. D’après lui, “les résultats pourraient avoir été affectés par la puberté, qui affecte à la fois l’utilisation du téléphone portable et l’état cognitif et comportemental du participant.”