Li-Fi : une nouvelle solution contre la pollution électromagnétique ?

Le Li-si serait-elle la technologie inoffensive qui va se démocratiser ? Ce procédé utilise la lumière comme moyen de transmission de données. Ce sont les centaines de millions de clignotements qui ont la faculté de transférer des données jusqu’à 1 Gbit/seconde.

Les avantages de cette innovation technologie sont multiples. Elle donnera la possibilité de se géolocaliser sans GSM ni Wifi à l’intérieur des bâtiments. Les ondes optiques ne sont pas capables de traverser les murs, ces réseaux seront ainsi plus faciles à sécuriser. Par ailleurs, elle ne génère pas d’interférence avec les ondes radio et elle repose sur une bande de fréquences entièrement libre.

Cependant, cette technologie n’est pas dénuée de contraintes. La lumière doit fonctionner en permanence et le dispositif doit être maintenu dans son champ. Aucun obstacle ne doit perturber la transmission. Plus grosse limite encore, on ne trouve aucun terminal compatible Li-fi sur le marché. Les composants sont matures mais les particuliers ne devraient pas avoir accès à cette technologie avant au mieux 2018.

Les professionnels expérimentent en revanche le dispositif et suscitent la curiosité du public. L’hypermarché Carrefour a introduit le Li-fi dans une de ses enseignes à Lille afin d’aider ses clients à se repérer plus facilement dans le magasin. Dans le sud-ouest de la France, un hôpital a adopté cette technologie dans un service d’Urgence. Ses agents peuvent accéder aux dossiers des patients grâce au réseau.

EHS et MCS : Une base de connaissances scientifique sur les troubles électromagnétiques

http://www.ehs-mcs.org/
http://www.ehs-mcs.org/

L’EHS et MCS est une plateforme d’informations mise à disposition des patients et des médecins sur l’hypersensibilité aux champs électromagnétiques et aux produits chimiques. Il est la propriété de l’ARTAC, l’Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse dirigée par le Professeur Belpomme, épaulé par ses équipes. Les informations présentées sur ce site sont le résultat de leurs recherches et de leur prise en charge de plus de 700 personnes souffrant d’électrohypersensibilité depuis 2008.

Ils définissent tout d’abord les notions d’intolérance, de susceptibilité et d’hypersensibilité. Ils font également un éclairage sur l’électrohypersensibilité et la sensibilité multiple aux produits chimiques. On peut également découvrir sur ce site la description du syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques et s’intéresser à ses formes cliniques.
Le grand public et les professionnels de santé ont par ailleurs l’occasion d’étudier les critères de diagnostique de ce syndrome, tant sur le plan clinique que biologique.

Les hommes et les femmes dits électrohypersensibles disposent d’une fiche pratique explicative sur la pollution électromagnétique et les principes pour s’en protéger. L’ARTAC détaille en outre les traitements existants et fait un point sur les essais thérapeutiques menés de concert avec l’ECERI (European Cancer and Environment Research).

Les publications scientifiques consacrées aux différents phénomènes que nous avons cités sont référencées sur ce site.

Habitez-vous à proximité d’une source de pollution électromagnétique ?

Cartoradio recense les stations radioélectriques implantées sur le territoire français et cette plateforme présente les mesures de champ électromagnétiques émis par les antennes. C’est l’Agence Nationale des Fréquences qui propose cet outil sur son site internet. Chaque utilisateur a accès aux informations concernant les différentes installations. 159 000 installations autorisées recouvraient le territoire en mai 2012 selon l’AFNR et nul doute que ce chiffre a bien évolué entre temps.

On distingue les supports d’installations radioélectriques des installations elles-mêmes qui désignent les équipements d’émission/réception et les antennes associées. De plus, on différencie quatre catégories d’installations émettrices d’ondes :

  • la téléphonie mobile
  • la diffusion de la télévision
  • la diffusion de la radio
  • les autres installations

Plusieurs informations sont livrées au public sur chaque fiche de mesure. On peut notamment découvrir la date et le lieu des mesures ainsi que des indications géographiques relatives à l’emplacement des émetteurs.

Des services supplémentaires sont offerts aux internautes qui s’inscrivent sur la plateforme Cartoradio. Ils ont d’une part la possibilité de gérer leur carte de manière intuitive avec des paramètres mémorisés. D’autre part, ils ont l’opportunité d’exporter au format CSV une partie des informations relatives aux supports et aux mesures.

Les informations sont en outre accessibles via Cartoradio mobile, une application disponible sur Android et iOS.