Vincent Corneloup, apporte ses conseils à des associations en matière de droit de l’environnement, notamment Robin des toits, celle qui met régulièrement en lumière les dangers des ondes électromagnétiques.
Il stigmatise dans un premier temps les valeurs limites d’expositions à ces ondes. Par exemple, les personnes qui résident à proximité des antennes relais peuvent tout à fait être exposées en permanence à des valeurs en dessous des limites édictées par le décret du 3 mai 2002 et mettre leur santé en danger sur le long terme. Mais ces valeurs se basent sur des études anciennes et ne prennent pas en compte les travaux de recherche publiés ces deux dernières décennies.
Corneloup évoque le rapport BioInitiative de 2007 qui recense des études alarmantes sur le sujet, et fait écho de la position de l’OMS qui classe les champs électromagnétiques comme potentiellement cancérigènes. Les conséquences négatives de l’exposition aux ondes ont également été étudiées et formalisées par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) en 2013 selon l’avocat de l’association Robin des toits.
Corneloup demande au Conseil d’Etat pour le compte de Robin des toits d’en fixer de nouvelles, à l’image de nos voisins européens comme l’Italie ou la Suisse qui ont retenu des valeurs limites plus faibles, dans le respect du principe de précaution.