L’état des connaissances scientifiques sur le danger des ondes électromagnétiques

Visionnez l’excellente conférence menée par Yves Le Dréan, biologiste, Institut de Recherche sur la Santé, l’Environnement et le Travail (Inserm), enseignant-chercheur (Université de Rennes 1) lors des “Mardis de l’Espace des sciences”. L’Espace des sciences est une association créée en 1984 à Rennes, labellisée en 2008 “Science et culture, innovation” par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Cette conférence fait état de la connaissance scientifique sur le danger potentiel des ondes électromagnétiques dans notre quotidien. Des explications abordables y sont fournies ainsi que la déconstruction de certaines idées reçues. A voir sans plus attendre.

Habitez-vous à proximité d’une source de pollution électromagnétique ?

Cartoradio recense les stations radioélectriques implantées sur le territoire français et cette plateforme présente les mesures de champ électromagnétiques émis par les antennes. C’est l’Agence Nationale des Fréquences qui propose cet outil sur son site internet. Chaque utilisateur a accès aux informations concernant les différentes installations. 159 000 installations autorisées recouvraient le territoire en mai 2012 selon l’AFNR et nul doute que ce chiffre a bien évolué entre temps.

On distingue les supports d’installations radioélectriques des installations elles-mêmes qui désignent les équipements d’émission/réception et les antennes associées. De plus, on différencie quatre catégories d’installations émettrices d’ondes :

  • la téléphonie mobile
  • la diffusion de la télévision
  • la diffusion de la radio
  • les autres installations

Plusieurs informations sont livrées au public sur chaque fiche de mesure. On peut notamment découvrir la date et le lieu des mesures ainsi que des indications géographiques relatives à l’emplacement des émetteurs.

Des services supplémentaires sont offerts aux internautes qui s’inscrivent sur la plateforme Cartoradio. Ils ont d’une part la possibilité de gérer leur carte de manière intuitive avec des paramètres mémorisés. D’autre part, ils ont l’opportunité d’exporter au format CSV une partie des informations relatives aux supports et aux mesures.

Les informations sont en outre accessibles via Cartoradio mobile, une application disponible sur Android et iOS.

Qu’est-ce que le DAS sur les téléphones mobiles ?

Depuis 2003, les telephones portables vendus en France doivent comporter une valeur DAS inférieure à 2 W/Kg au niveau du haut du corps et de la tête.

La réglementation actuelle encadre les niveau de radiofréquences émis par les téléphones mobiles et les antennes relais. C’est l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) qui se charge de l’évaluation du niveau d’exposition de la population française aux champs électromagnétique émis par les stations émettrices fixes.

Quant aux rayonnements émis par les téléphones cellulaires, il s’agit de laboratoires qui se conforment aux procédures de tests du DAS édictées par le CENELEC (Comité européen de normalisation électrotechnique).

Quels sont les portables qui émettent le plus d'ondes ?

Votre téléphone est-il plus polluant que celui de votre voisin ? Avez-vous fait le bon choix en achetant le dernier smartphone à la mode ? Vérifiez le classement des téléphones portables qui émettent le plus d’ondes et évaluez où se situe votre appareil parmi la liste des téléphones connus.

L’indice DAS (pour Débit d’Absorption Spécifique) désigne le niveau de radiofréquences générées par les téléphones lorsqu’ils fonctionnent à pleine puissance. La puissance s’exprime en watts par kilogramme de tissu et elle ne doit pas dépasser 2 W/kg au niveau du tronc et de la tête. Le DAS est systématiquement mesuré par les opérateurs et les fabricants des appareils disponibles dans le commerce. L’indice doit forcément figurer dans la documentation rédigée par les fabricants de mobiles.

Les radiofréquences ont des effets thermiques inoffensifs par la santé, puisque les ondes sont absorbées par les tissus superficiels. Des interrogations demeurent en revanche quant aux conséquences des effets non thermiques. Des précautions d’usage ont été publiées en 2003 et elles sont toujours d’actualité. Il faut privilégier l’utilisation du kit mains libre et essayer tant que faire se peut de communiquer dans de bonnes conditions de réception.

Par ailleurs, certains publics sont plus exposés aux risques et doivent être encore plus vigilants. Les femmes enceintes doivent éloigner leur téléphone du foetus, tout comme les porteurs d’implant électronique de type simulateur cardiaque qui ont intérêt de maintenir une distance minimale de 15 cm entre leur téléphone et l’appareil implanté afin d’éviter tout risque d’interférence.